Chaudières mixtes électricité/gaz, est-ce un bon choix ?

1. Comprendre les chaudières mixtes électricité et gaz

L’intérêt pour les chaudières mixtes, combinant électricité et gaz, grandit parmi les propriétaires en France. Ce système bi-énergie, associant une chaudière à condensation au gaz et une pompe à chaleur air/eau, suscite un engouement croissant
Cette popularité grandissante s’explique par la promesse de réaliser des économies d’énergie, de réduire l’impact environnemental des systèmes de chauffage, et de se conformer aux nouvelles réglementations en vigueur. L’association de deux technologies éprouvées, la chaudière à gaz et la pompe à chaleur, offre une perception de fiabilité et de confort potentiellement supérieure à celle d’un système à source unique.

Le type de chaudière hybride le plus répandu, est celui qui combine une chaudière à condensation au gaz et une pompe à chaleur air/eau. Il existe d’autres configurations hybrides, moins courantes, comme les combinaisons gaz/solaire ou bois/fioul. Mais c’est la combinaison gaz/pompe à chaleur air/eau, technologie hybride qui est la plus pertinente sur le marché français.

2. Fonctionnement des chaudières mixtes : Explication détaillée

Le fonctionnement d’une chaudière hybride repose sur une logique de priorité énergétique. Lorsque les températures extérieures sont douces, le système privilégie l’utilisation de la pompe à chaleur air/eau. Cette dernière capte les calories présentes dans l’air extérieur, une source d’énergie renouvelable et gratuite, pour chauffer l’habitation. L’efficacité de la pompe à chaleur est généralement optimale lorsque les températures sont supérieures à environ +7°C Cette priorisation de la pompe à chaleur par temps clément se traduit directement par des factures d’énergie potentiellement plus basses, car la consommation d’électricité de la pompe à chaleur pour le chauffage est souvent moins coûteuse que l’utilisation du gaz dans ces conditions.

Lorsque les températures chutent et que l’efficacité de la pompe à chaleur diminue, la chaudière à condensation au gaz prend le relais pour assurer un chauffage optimal. Cette bascule garantit un chauffage constant et fiable, même pendant les périodes de grand froid hivernal. Cette approche à double énergie offre une sécurité contre les limites des pompes à chaleur dans les climats très froids, assurant un confort thermique constant quelles que soient les variations météorologiques.

Le passage entre la pompe à chaleur et la chaudière à gaz est géré automatiquement par un système de régulation intelligent. Ce système prend en compte la température extérieure, les prix de l’énergie (potentiellement), et les réglages de confort définis par l’utilisateur pour sélectionner la source d’énergie la plus avantageuse à un moment donné. Cette optimisation se fait en temps réel, sans nécessiter d’intervention manuelle de la part de l’utilisateur. Cette régulation « intelligente » est un atout majeur, car elle simplifie la gestion de l’énergie pour le propriétaire et maximise les économies potentielles sans exiger d’ajustements constants.

La production d’eau chaude sanitaire dans les systèmes hybrides est souvent assurée principalement par la chaudière à gaz à très haute performance énergétique. Cela permet de garantir une eau chaude disponible quasi instantanément et à la température souhaitée. Certains systèmes peuvent également intégrer une fonction de préchauffage de l’eau par la pompe à chaleur, ce qui permet d’améliorer encore l’efficacité globale. Le rôle de la chaudière à gaz dans la production d’eau chaude répond à une préoccupation fréquente concernant la performance des pompes à chaleur.

Il existe deux configurations principales pour les chaudières hybrides : monobloc et bi-bloc. Dans un système monobloc, les deux unités (pompe à chaleur et chaudière) sont intégrées dans un seul appareil. Un système bi-bloc, quant à lui, comprend une unité intérieure (la chaudière) et une unité extérieure (la pompe à chaleur) reliées par une liaison de fluide frigorigène ou hydraulique. Le choix entre ces deux configurations dépend des contraintes d’installation spécifiques du logement (espace disponible, infrastructure existante) et des préférences du propriétaire (niveaux de bruit, esthétique). La configuration bi-bloc permet notamment de séparer l’unité extérieure, qui peut générer du bruit, de l’espace de vie.

3. Les avantages de choisir une chaudière mixte

L’un des principaux avantages des chaudières hybrides réside dans les économies d’énergie substantielles qu’elles permettent de réaliser, se traduisant par une réduction des factures de services publics. Les économies potentielles peuvent varier de 30 à 40 % par rapport à une ancienne chaudière au fioul ou au gaz, voire jusqu’à 50 % par rapport à une chaudière au fioul domestique. Comparées à une chaudière à condensation au gaz seule, les économies peuvent atteindre 10 %, et jusqu’à 40 % par rapport à une chaudière traditionnelle. Cette réduction de la consommation d’énergie est directement liée à la capacité du système à alterner intelligemment entre les deux sources d’énergie, en privilégiant l’option la moins coûteuse à un moment donné. Cette aptitude à tirer parti de l’électricité potentiellement moins chère pendant les périodes douces et du gaz fiable pendant les périodes froides offre une protection contre les fluctuations des prix de l’énergie.

Opter pour une chaudière hybride permet également de diminuer l’empreinte carbone du logement et de contribuer aux objectifs environnementaux. En utilisant l’énergie renouvelable présente dans l’air extérieur grâce à la pompe à chaleur, ces systèmes émettent moins de CO2 que les chaudières traditionnelles fonctionnant uniquement aux énergies fossiles Certains modèles sont compatibles avec le gaz vert (biométhane), une énergie renouvelable produite en France, une bonne manière de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Certains modèles dits « réversibles » offrent même la fonctionnalité de rafraîchissement pendant les mois d’été.

Les chaudières hybrides sont conformes aux dernières réglementations environnementales, notamment la RE 2020, pour les constructions neuves. Dans certains cas, l’installation d’une chaudière hybride peut même être la seule option pour intégrer un chauffage au gaz dans les nouvelles constructions en vertu de ces réglementations. Pour les propriétaires de nouvelles maisons ou qui entreprennent des rénovations importantes, le choix d’une chaudière hybride garantit le respect des normes environnementales actuelles.

4. Inconvénients et points négatifs potentiels des chaudières mixtes

Malgré leurs nombreux avantages, les chaudières hybrides présentent également certains inconvénients. L’investissement initial pour l’achat et l’installation d’une chaudière hybride est généralement plus élevé que celui d’une chaudière traditionnelle au gaz ou au fioul. Cependant, il est important de noter que ce coût peut ne pas être significativement plus élevé que celui d’une pompe à chaleur autonome. Ce coût initial plus important peut représenter un obstacle pour certains propriétaires, nécessitant une perspective à plus long terme pour réaliser les économies potentielles.

L’installation d’une chaudière hybride est plus complexe que celle d’une chaudière classique, car elle implique des raccordements à la fois au gaz et à l’électricité. Cela nécessite l’intervention de techniciens certifiés, souvent RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) en France, et possédant des qualifications spécifiques pour le gaz, comme la certification « Professionnel gaz » (PG). Cette exigence peut restreindre le choix d’installateurs disponibles. Le recours à une installation spécialisée peut entraîner des coûts de main-d’œuvre plus élevés et potentiellement des délais d’installation plus longs.

Les systèmes bi-bloc nécessitent de l’espace pour l’unité intérieure (la chaudière) et l’unité extérieure (la pompe à chaleur). Cette contrainte d’espace peut être problématique pour les petites propriétés ou les appartements. Les systèmes monobloc peuvent pallier le problème de l’espace extérieur, mais peuvent présenter d’autres contraintes. Les limitations d’espace peuvent donc être un facteur pratique pour certains propriétaires, influençant le choix de la configuration de la chaudière hybride, voire la faisabilité de son installation.

L’unité extérieure de la pompe à chaleur génère du bruit, ce qui peut gêner le propriétaire ou le voisinage. Choisir donc les fabricants qui proposent des modèles plus silencieux. Les niveaux de bruit sont une préoccupation fréquente concernant les pompes à chaleur, et les propriétaires doivent tenir compte de ce facteur.

Le fonctionnement d’une chaudière hybride requiert des abonnements à la fois au gaz et à l’électricité, ce qui entraîne deux factures distinctes et les frais d’abonnement pour chaque énergie.

Les systèmes hybrides nécessitent un entretien à la fois pour la chaudière à gaz (généralement annuel, obligatoire en France) et pour la pompe à chaleur (recommandé tous les deux ans). Cela entraîne donc des coûts d’entretien globaux plus élevés que pour une chaudière à combustible unique. La nécessité d’entretenir deux systèmes distincts peut augmenter le coût et la complexité de l’entretien. Sans oublier que plus un système est complexe plus les risques de pannes augmentent.

Enfin, l’efficacité de la pompe à chaleur peut diminuer considérablement par températures extérieures très basses (en dessous de 0 à 5°C), ce qui entraîne un fonctionnement plus fréquent de la chaudière à gaz. Cela impacte les économies d’énergie globales et les avantages environnementaux dans les régions aux hivers rigoureux. La situation géographique et le climat de la propriété du propriétaire influenceront la performance et l’efficacité réelles du système hybride, en particulier la composante de la pompe à chaleur.

5. Achat, installation et dépenses de fonctionnement

Le prix d’achat d’une chaudière hybride peut varier considérablement en fonction de la marque, du modèle, de la puissance et des fonctionnalités spécifiques. Les fourchettes de prix typiques vont de 6 000 à 9 000 €, ou de 7 000 à 13 000 € pour les modèles gaz/PAC 7, avec des fourchettes plus larges allant de 5 000 à 13 000 €. Cette large gamme de prix reflète la diversité des systèmes de chaudières hybrides disponibles.

Les coûts d’installation, incluant la main-d’œuvre, peuvent également varier en fonction de la complexité de l’installation et du professionnel choisi. On estime une fourchette de coûts d’installation entre 1 000 et 3 000 €, ou entre 1 000 et 2 500 € pour l’installation de la chaudière à gaz et 1 500 et 3 000 € pour la pompe à chaleur séparément. Il faut également prévoir d’éventuels coûts supplémentaires pour des modifications du système de chauffage existant, comme des travaux de plomberie ou d’électricité, ou l’installation de conduits d’évacuation. Les coûts d’installation peuvent donc augmenter considérablement l’investissement total, et il est conseillé d’obtenir des devis auprès de plusieurs professionnels certifiés.

L’entretien annuel est un poste de dépense à considérer. Pour la chaudière à gaz, un entretien annuel est obligatoire et coûte généralement entre 150 et 300 €, pouvant inclure un ramonage dont le prix varie entre 40 et 100 €. Pour la pompe à chaleur, un entretien est recommandé tous les deux ans, avec des coûts similaires. Il est donc essentiel de prévoir un budget annuel pour l’entretien afin d’assurer la longévité et le bon fonctionnement du système hybride.

Malgré un investissement initial plus élevé, les économies d’énergie potentielles (jusqu’à 40 % ou plus par rapport aux anciens systèmes) peuvent compenser ce surcoût à long terme. La période de retour sur investissement peut varier en fonction des prix de l’énergie et des habitudes de consommation, mais elle est estimée entre 7 et 10 ans. L’avantage économique à long terme d’une chaudière hybride réside dans la réduction significative de la consommation d’énergie, ce qui en fait une solution potentiellement rentable malgré le coût initial plus élevé.

Tableau 1 : Coûts Estimés d’un Système de Chaudière Hybride

Élément de Coût	Fourchette Estimée (€ TTC)	Fréquence
Prix d’achat moyen	6 000 – 13 000	Unique
Coût d’installation moyen	1 000 – 3 000	Unique
Coût d’entretien annuel de la chaudière à gaz	150 – 300 (+ 40-100 pour le ramonage)	Annuel
Coût d’entretien recommandé de la pompe à chaleur	150 – 300	Tous les 2 ans
Économies d’énergie annuelles estimées	30 – 40 % (par rapport à une ancienne chaudière)	Annuel

6. Réglementation et processus d’installation

L’installation d’une chaudière hybride suit généralement plusieurs étapes.

1.obtenir des devis auprès de professionnels certifiés, et choisir un modèle adapté aux besoins du logement.
2. L’étape suivante consiste à préparer le site d’installation, à l’intérieur et potentiellement à l’extérieur pour l’unité de la pompe à chaleur. Les unités de la chaudière et de la pompe à chaleur sont ensuite installées, raccordées aux alimentations en gaz et en électricité, et le système est mis en service. Une visite du site par l’installateur avant l’installation est souvent nécessaire.

En France, l’installation doit respecter des exigences réglementaires et des normes de sécurité spécifiques. Il est important de se conformer à la réglementation RE 2020 pour les nouvelles constructions. Les installations de gaz doivent être conformes à des normes spécifiques et peuvent nécessiter un certificat de conformité gaz. Les normes de sécurité électrique, comme la distance minimale des points d’eau selon la norme NF C 15-100, doivent également être respectées. Le respect de ces réglementations est essentiel pour la sécurité et pour l’éligibilité aux aides financières.

Il est primordial de faire appel à des professionnels certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour l’installation. Cette certification est souvent obligatoire pour bénéficier des aides financières gouvernementales. De plus, les installateurs doivent être qualifiés à la fois pour l’installation de systèmes au gaz (par exemple, avec la certification PG) et de pompes à chaleur (par exemple, Qualit’PAC). Faire appel à des professionnels certifiés RGE est non seulement une exigence réglementaire pour accéder aux aides financières, mais cela garantit également la qualité et la sécurité de l’installation.

Le certificat de conformité est un document souvent requis pour les installations de gaz afin de s’assurer qu’elles respectent les normes de sécurité et peuvent être raccordées au réseau de gaz. Différents types de certificats peuvent exister en fonction de la configuration de l’installation. L’obtention du certificat de conformité nécessaire est une étape cruciale du processus d’installation pour garantir la légalité et la sécurité de la partie gaz du système hybride.

7. Aides financières et incitations disponibles en France

Plusieurs dispositifs d’aides financières nationales et locales pour encourager l’installation de systèmes de chauffage performants comme les chaudières hybrides. Parmi les principales aides, on retrouve MaPrimeRénov’, les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) incluant la « Prime Coup de Pouce Chauffage », l’Éco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ), et le taux de TVA réduit à 5,5 % . Des aides locales et régionales peuvent également exister. La disponibilité de ces nombreux programmes d’aides financières peut réduire considérablement le coût net de l’installation d’une chaudière hybride, la rendant plus accessible aux propriétaires.

En 2025, les chaudières hybrides restent éligibles à ces aides financières. Pour MaPrimeRénov’, les montants varient en fonction des revenus du foyer, avec différentes catégories comme Bleu (très modestes), Jaune (modestes) et Violet (intermédiaires) éligibles. Les montants peuvent aller de 3 000 à 5 000 € selon les revenus. La « Prime Coup de Pouce Chauffage » dans le cadre des CEE peut atteindre 2 500 à 4 000 € en fonction des revenus, sous condition de remplacer une ancienne chaudière fonctionnant aux énergies fossiles. Le taux de TVA réduit à 5,5 % s’applique également aux chaudières hybrides 2. L’Eco-PTZ offre une option de prêt sans intérêt, pouvant atteindre jusqu’à 50 000 € dans certains cas. Il est important de noter que les chaudières hybrides sont spécifiquement mentionnées comme étant éligibles à ces aides en 2025, alors que les aides pour les chaudières à gaz autonomes pourraient être réduites ou supprimées. Le maintien de l’éligibilité des chaudières hybrides aux aides financières en 2025 souligne leur rôle important dans la stratégie de transition énergétique du gouvernement français.

Pour accéder à ces aides financières, il est conseillé de se rapprocher d’installateurs certifiés RGE qui pourront guider les propriétaires à travers les démarches administratives. Il est également recommandé de consulter les sites web officiels comme celui de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) pour MaPrimeRénov‘ et les sites des fournisseurs d’énergie pour les primes CEE. Il est également judicieux de se renseigner auprès des collectivités locales pour connaître les éventuelles aides régionales ou locales. Naviguer dans le paysage complexe des aides financières nécessite une recherche approfondie et potentiellement des conseils professionnels pour s’assurer de bénéficier de toutes les aides auxquelles on est éligible.

Tableau 2 : Exemples d’Aides Financières pour les Chaudières Hybrides en France (2025)

Programme d’Aide	Montant Potentiel (€)	Critères d’Éligibilité Clés
MaPrimeRénov’	3 000 – 5 000 (selon revenus)	Revenus du foyer, performance de l’équipement
CEE « Coup de Pouce Chauffage »	2 500 – 4 000 (selon revenus)	Remplacement d’une ancienne chaudière fossile, performance de l’équipement
Eco-PTZ	Jusqu’à 50 000 (prêt sans intérêt)	Travaux de rénovation énergétique, conditions spécifiques
TVA réduite	5,5 %	Travaux d’amélioration de la performance énergétique réalisés par un professionnel RGE

8. Avis des Utilisateurs et Considérations Importantes

Les avis des utilisateurs sur les chaudières hybrides sont partagés. De nombreux utilisateurs considèrent la PAC hybride comme un système à la fois économique et écologique. Certains apprécient la possibilité d’optimiser le chauffage, notamment à basses températures, et de choisir le seuil de transition entre la PAC et la chaudière. Des utilisateurs ont constaté des économies d’énergie significatives en passant à une chaudière à condensation, composante de la PAC hybride. Un utilisateur a même rapporté un faible coût au kWh grâce à la production d’énergie de la PAC. La chaudière hybride est parfois perçue comme une bonne solution pour intégrer des énergies renouvelables dans le neuf. Les expériences concrètes des utilisateurs offrent des aperçus précieux sur les aspects pratiques de la possession et de l’utilisation d’une chaudière hybride, au-delà des avantages théoriques.

Par contre, certains utilisateurs déconseillent cet équipement, estimant qu’il présente les inconvénients du bruit de la PAC, l’encombrement du ballon d’eau chaude sanitaire, l’abonnement au gaz et des coûts de maintenance doublés. Des problèmes d’installation en copropriété peuvent survenir en raison de l’unité extérieure de la PAC qui peut déranger les voisins. Certains pensent que le coût d’une chaudière hybride est trop élevé pour le bénéfice, arguant qu’une PAC avec un COP de 3 revient au même que le gaz, et qu’il serait préférable de rester au gaz pour un coût initial et un entretien potentiellement moins chers. Des difficultés de réglage de la PAC hybride sont également mentionnées. Un avis critique suggère même que la chaudière hybride combine les inconvénients de la chaudière et de la PAC, suggérant que des systèmes en cascade frigorifique seraient plus efficaces.

Avant de se décider pour une chaudière hybride, il est essentiel d’évaluer plusieurs facteurs, notamment la taille du logement, son niveau d’isolation, les besoins spécifiques en chauffage et en eau chaude, ainsi que le climat local. Les maisons bien isolées pourraient tirer davantage profit de la pompe à chaleur, tandis que dans les régions aux hivers plus rigoureux, la chaudière à gaz pourrait être sollicitée plus fréquemment. Une évaluation approfondie est essentielle pour déterminer si une chaudière hybride est la solution de chauffage la plus adaptée et la plus rentable.

Il est également utile de comparer les chaudières hybrides avec d’autres solutions de chauffage courantes, telles que les chaudières traditionnelles au gaz à condensation, les pompes à chaleur autonomes et d’autres options d’énergies renouvelables (par exemple, le solaire thermique, la biomasse). Il est important de considérer les compromis entre le coût initial, les coûts de fonctionnement, l’impact environnemental et l’adéquation à différentes situations. Comprendre les alternatives vous permettra de prendre une décision éclairée.

9. Conclusion : Une chaudière mixte est-elle la bonne solution pour vous ?

En résumé, les chaudières mixtes électricité et gaz offrent des avantages significatifs en termes d’économies d’énergie, de réduction de l’impact environnemental, de confort et de conformité réglementaire. Cependant, elles présentent également des inconvénients tels qu’un coût initial plus élevé, une complexité d’installation, des besoins d’espace et des considérations d’entretien spécifiques. Il est crucial de prendre en compte les coûts (achat, installation, entretien, fonctionnement) et le potentiel d’aides financières disponibles selon vos revenus.

Pour prendre une bonne décision, il est recommandé d’obtenir plusieurs devis auprès d’installateurs certifiés RGE, de se renseigner sur des modèles et des marques spécifiques en consultant les avis des utilisateurs et les opinions d’experts. Une évaluation approfondie des besoins de chauffage du logement et de son niveau d’isolation est également essentielle. Tenez compte des aides financières disponibles et des critères d’éligibilité. En fin de compte, pesez les avantages à long terme par rapport à l’investissement initial et aux inconvénients potentiels.