Fuite toiture
Les points singuliers d’une toiture sont souvent soumis à de fortes sollicitations, si vous êtes « plombier zingeur » vous aurez toute facilité pour réparer, si ce n’est pas le cas, pas si simple! Nous testons différentes solutions de réparation et d’étanchéité aujourd’hui c’est le mastic MS3 de Rubson.
Mastic MS3
Mastic, silicones, polymère, élastomère… Cette fois nous testons le Ms3 qui permet l’étanchéité et le collage d’éléments métalliques ou plastiques soumis aux intempéries. C’est un Mastic colle monocomposant à base de polymère, qui assure un joint résistant et élastique à température ambiante au contact de l’humidité de l’air.
Fuite chéneau, notre cas de figure
Une noue en zinc avec raccord soudé qui présente une fuite, entre deux toitures. Le temps et les variations extrêmes de températures font régulièrement craquer les soudure du zinc.

Première étape nettoyage et dégraissage. Brosser, éliminer toutes les souillures et matières non adhérentes, puis effectuer un dépoussiérage.

Deuxième étape, application du mastic 1ère couche de 3 mm
Lisser à la spatule humidifiée pour faire pénétrer le mastic dans le joint ou la fissure en formant un très léger dôme.

Troisième étape: 24h plus tard, je repasse une seconde couche de 3mm
- Temps de prise
Lissage : 15 min. maximum après application
Recouvrable : 48 h minimum (pour les peintures à l’eau et solvantées, faire un essai
préalable)
Séchage à cœur : 48 h env. pour une section de joint de 5 mm.

Nous avons attendu la première grosse pluie pour vérifier la qualité de l’étanchéité et le problème est résolu.
Pour la durée de vie du MS3 il faudra attendre quelques années et surtout le passage d’un été et d’un hiver !
Quelles sont les causes d’une fuite de chéneau ?
Gouttière qui fuit , quelle explication?
Les causes d’une fuite de chéneau peuvent être multiples. Parmi les raisons les plus courantes, on trouve l’usure naturelle due au temps, en particulier pour le zinc ou le cuivre, qui subissent l’action corrosive de l’eau et de l’air au fil des années. Les variations extrêmes de température peuvent également provoquer des microfissures ou des craquements dans les soudures, surtout dans les régions où les écarts thermiques sont importants. Par ailleurs, une mauvaise installation initiale, un entretien irrégulier, ou encore des débris accumulés tels que des feuilles et des branches peuvent obstruer le chéneau, entraînant des stagnations d’eau et augmentant le risque de fuite. Ce manque d’entretien peut entraîner une surcharge due au poids des débris, ce qui accentue la fragilité du chéneau et augmente les pressions sur sa structure. Enfin, des frappes accidentelles ou des mouvements structurels de la toiture peuvent aussi fragiliser les différentes parties du chéneau, entraînant à terme des infiltrations d’eau.
Quel produit utiliser pour colmater une fuite de chéneau ?
Pour colmater efficacement une fuite de chéneau, on va choisir un produit qui assure une étanchéité longue durée tout en résistant aux intempéries. Parmi les solutions les plus pertinentes, les mastics à base de polymères sont souvent recommandés, car ils forment un joint résistant et flexible, idéal pour des zones qui subissent des variations de température importantes. En particulier, un silicone neutre ou un mastic à base de polyuréthane peut être utilisé, car ils adhèrent bien aux surfaces métalliques comme le zinc, le cuivre ou l’aluminium. Veillez à bien nettoyer la surface avant l’application pour garantir une adhérence optimale. En fonction de la nature de la fuite et du type de chéneau, il peut être souhaitable de combiner ces mastics avec une bande d’étanchéité autocollante pour un renforcement supplémentaire. Cela permet d’assurer une solution plus robuste, notamment pour des chéneaux situés dans des zones où l’eau stagne fréquemment. Enfin, prenez soin de choisir un produit qui s’adapte bien aux variations climatiques de votre région pour une efficacité à long terme et une étanchéité durable.
Comment prévenir une fuite de chéneau ?
Nettoyez le chéneau au moins deux fois par an, notamment avant et après la saison des pluies, pour retirer les feuilles, petites branches et autres débris qui peuvent s’accumuler et obstruer l’écoulement de l’eau. De plus, une inspection minutieuse permet de détecter d’éventuelles microfissures, zones de corrosion ou soudures défectueuses avant qu’elles ne s’aggravent. En cas de doute, un professionnel pourra vous conseiller sur l’état de votre chéneau et les éventuels travaux à effectuer. Utiliser un produit d’étanchéité préventif, adapté aux matériaux du chéneau, peut également renforcer sa résistance face aux intempéries. Enfin, veillez à ce que l’installation initiale soit réalisée correctement, avec des soudures robustes et des pentes suffisantes pour un bon écoulement de l’eau.
Combien coûte la réparation d’une fuite de chéneau ?
La nature et la gravité de la fuite jouent un rôle essentiel. Si une intervention rapide avec un simple mastic suffit à colmater le problème, les dépenses seront relativement faibles, incluant principalement le prix du produit, entre 10 et 50 euros selon la qualité. En revanche, si la fuite provient d’un mauvais raccord ou nécessite le remplacement d’une partie du chéneau, les travaux peuvent nécessiter une intervention plus lourde. Faire appel à un artisan zingueur pour une intervention professionnelle peut entraîner des coûts supplémentaires, généralement compris entre 200 et 500 euros. Ce montant dépendra de la complexité d’accès au chéneau, de la hauteur de la toiture et des matériaux à utiliser (zinc, cuivre, PVC, aluminium, etc.). Il est conseillé de demander plusieurs devis pour comparer les offres et choisir la solution la plus rentable en fonction de votre situation.
Quand faut-il remplacer un chéneau ?
Le remplacement d’un chéneau apparait avec certains signes d’usure qui sont révélateurs et doivent alerter sur l’urgence d’une intervention. Je conseille souvent de vérifier régulièrement l’état général de votre chéneau, particulièrement si celui-ci est en zinc ou en cuivre, des matériaux couramment utilisés et sensibles à la corrosion au fil du temps. En général, un chéneau peut durer plusieurs décennies s’il est bien entretenu, mais des signes comme des fuites récurrentes, une accumulation de débris qui le fragilise, ou des soudures fissurées annoncent qu’il faut envisager son remplacement plutôt que de simplement le réparer. Les mouvements naturels de la toiture, notamment dus aux variations de chaleur et aux intempéries, peuvent également provoquer des déformations structurelles irréversibles nécessitant l’intervention d’un professionnel. Dans les cas où l’on remarque un affaissement global ou des points de rouille avancée, ne pas attendre pour effectuer un remplacement afin d’éviter des dégâts d’humidité importants dans la toiture. N’oubliez pas, un chéneau en mauvais état fragilise l’étanchéité de votre habitation, et reporter ces travaux pourrait engendrer des coûts bien plus élevés à long terme.

L’importance de faire appel à un professionnel
Souvent, nous pouvons être tentés de réaliser nous-mêmes des réparations ou des installations pour économiser du temps et de l’argent. Cependant, parfois il faut faire appel à un professionnel pour certaines interventions, notamment lorsqu’il s’agit de réparer des éléments complexes comme les chéneaux. Travailler sur un toit est dangereux ! Un spécialiste possède non seulement une connaissance approfondie des matériaux (comme le zinc, le cuivre ou l’aluminium), mais il maîtrise aussi les techniques indispensables pour assurer une étanchéité durable. Un point crucial auquel on pense peu est aussi la conformité des travaux aux normes en vigueur. En France, un zingueur certifié saura respecter les réglementations concernant l’intégrité des soudures, le bon angle d’écoulement de l’eau, ou encore l’utilisation des produits adaptés aux conditions climatiques. En tant que particulier, il est difficile d’avoir la même maîtrise des méthodes d’évaluation du vieillissement des matériaux ou des déformations dues aux mouvements structurels de la toiture. De plus, certains petits défauts, invisibles à l’œil non expert, peuvent avoir des conséquences désastreuses à long terme, comme une infiltration d’eau amplifiée qui endommagera l’ensemble de votre toiture. Faire appel à un artisan qualifié, c’est garantir une tranquillité d’esprit et un travail qui, bien que plus cher, vous fera réaliser des économies significatives en évitant les réparations répétées et les potentiels dégâts non anticipés.
Types de chéneaux et leurs caractéristiques
Plusieurs types de chéneaux, adaptés à des configurations spécifiques de toiture, avec des caractéristiques techniques bien distinctes. Le chéneau encaissé par exemple, est intégré à la structure même du toit et peut être en zinc, en cuivre, ou encore en acier inoxydable. Très discret, il demande cependant une attention particulière lors de l’installation, notamment pour l’étanchéité entre les différents matériaux et la toiture. Le chéneau suspendu, quant à lui, est fixé en dessous de l’avant-toit et repose sur des crochets, ce qui le rend plus facile à entretenir. Les matériaux utilisés pour les chéneaux suspendus sont variés, allant du PVC, plus économique mais moins durable que le zinc ou l’aluminium, jusqu’à des versions en cuivre, très résistantes mais également plus coûteuses. Enfin, le chéneau rampant, qui suit la pente de la toiture et qui est souvent préconisé pour les zones où des volumes d’eau importants doivent être évacués rapidement. En termes de choix de matériaux, le zinc reste une référence pour sa durabilité, sa résistance à la corrosion, et sa capacité à supporter des températures variées tout en assurant une bonne évacuation de l’eau. L’aluminium, plus léger et facile à installer, séduit également certains utilisateurs pour sa modernité et son coût modéré. Quant au cuivre, il est exceptionnellement résistant, mais son entretien demande une attention particulière pour éviter l’oxydation. Il est crucial de bien choisir le type de chéneau et son matériau en fonction des spécificités de votre toit, des conditions climatiques locales, et des contraintes esthétiques.
Autres méthodes de réparation
Outre l’utilisation de mastics polymères et de bandes d’étanchéité couramment choisies pour leurs propriétés mécaniques et leur flexibilité face aux déformations thermiques, il existe d’autres méthodes plus spécifiques et techniques pour réparer un chéneau endommagé. L’une d’entre elles est la soudure à l’arc ou autogène, notamment utilisée pour les chéneaux en zinc. Cette approche offre une solution durable en reformant véritablement la liaison entre les matériaux sans ajouter d’éléments étrangers. Cependant, elle nécessite l’intervention d’un artisan qualifié et peut s’avérer plus coûteuse. De plus, pour ceux qui souhaitent éviter l’usage récurrent de produits d’étanchéité de surface, les membranes liquides de polyuréthane constituent une alternative intéressante. Ce revêtement étanche, qui s’applique sous forme liquide au rouleau ou au pinceau, forme une barrière continue et sans joint contre l’eau. Enfin, si le chéneau présente une usure avancée mais ne nécessite pas un remplacement immédiat, il est possible de poser un doublage intérieur en aluminium ou en zinc, ce qui consiste à insérer un nouveau chéneau à l’intérieur de l’ancien, prolongeant ainsi sa durée de vie sans revoir la structure complète. Cette technique minimise les coûts tout en assurant une protection à court et moyen terme. Chaque méthode présente ses avantages et doit être choisie en fonction du type de chéneau, de l’accès à la toiture, et de l’étendue des dommages.