Désherbeur thermique
Il y a certains endroits dans un jardin, en particulier les allées en gravier ou en cailloux, où enlever les herbes invasives est un vrai défi. Inutile de vous dire que nous n’utilisons pas de désherbant glyphosate ou autre, soi-disant interdit en France à la vente aux particuliers, mais malheureusement encore disponible. Alors que penser du désherbeur thermique à gaz naturel ou au propane ?
- Test
- Avis désherbeur thermique
Quelle solution désherbage avons-nous essayé ?
Sur une allée de 40 m, désherber à la main est faisable mais fastidieux. Le géotextile qui évite au gravier de s’enfoncer dans la terre devient également un très bon support pour les racines qui se prennent dedans. L’arrachage est donc compliqué. Nous avons essayé avec un rotofil, mais les graviers sont projetés et de toute façon c’est assez inefficace. Il ne reste donc peut être que la solution du désherbage thermique.
Quel matériel pour désherber ?
Le désherbeur thermique se présente sous forme d’une lance avec un allumage piezo électrique raccordé à une bouteille de gaz. Une fois la lance raccordée, ouvrez le gaz et une poignée vous permet de faire varier le débit de la flamme.
L’idée est séduisante, car même si désherber au gaz n’est pas une solution écologique, c’est tout de même bien moins nocif pour l’environnement que l’utilisation de désherbant classique.
Encore une fois et malgré ce que souhaitent nous faire croire certains il ne s’agit pas de choisir entre blanc et noir, mais bien de trouver la solution la moins mauvaise.
Utilisation du désherbeur thermique
Nous avons fait deux passages sur le chemin enherbé un jour de grosse chaleur. Il faut bien insister sur la base de la touffe d’herbe pour la détruire.
Après les deux passages le chemin avait retrouvé son aspect initial, car par chance, nous avions mis du gravier noir. Si votre chemin est par contre recouvert de gravier blanc la combustion des herbes risque de le salir.
Le fonctionnement du désherbeur thermique repose sur le principe du choc thermique : la chaleur intense brûle les parties aériennes des plantes, ce qui provoque leur dessèchement. Il est important de savoir comment manipuler cet outil pour maximiser son efficacité.
Durée du désherbage
En 1h30, les 30m de chemin étaient désherbés. La durée est donc correct pour un chemin de 60 mètres carrés environ.
Résultat du désherbage thermique
La grosse déception de notre essai, c’est le résultat après 10 jours! Si les toutes petites plantes émergentes ne sont pas encore revenues, toutes les autres bien enracinées ont déjà repris la colonisation !
Deux conclusions donc
Désherbeur thermique : efficacité et limites
1.il faut passer le désherbeur thermique au début du printemps pour éviter toute germination
2. Vous devrez répéter l’opération tous les 15 jours jusqu’à l’été.
3.Il ne faut pas griller la plante mais la faire brunir
La conclusion de notre essai est donc mitigée. Bien moins nocif bien sûr que le désherbant pour vous et l’environnement, il est utile mais ce n’est peut-être pas la solution miracle attendue par certains. Des maraîchers bio l’utilisent, pour un particulier par contre il faut le considérer comme une possibilité, le désherbage manuel restant la meilleure solution et la plus écologique.
Où acheter un désherbeur thermique ?
L’achat d’un désherbeur thermique peut sembler simple, mais il est crucial de choisir un modèle de qualité, adapté à vos besoins et tâches spécifiques. Pour cela, je vous recommande de vous tourner vers des enseignes spécialisées dans les équipements de jardinage et le bricolage. Les magasins physiques comme Leroy Merlin, Castorama ou Bricomarché vous permettent non seulement de voir les modèles en personne, mais aussi de bénéficier des conseils avisés des vendeurs. Toutefois, si vous préférez faire vos achats en ligne, des plateformes comme Amazon, ManoMano ou Bricozor proposent une gamme variée de désherbeurs thermiques, souvent accompagnée de filtres pour affiner votre recherche en fonction de critères comme la puissance, l’alimentation ou le prix. Assurez-vous de bien comparer les avis des utilisateurs ainsi que les garanties offertes, car ces éléments peuvent tout à fait faire la différence dans la durée de vie et l’efficacité de votre désherbeur. Enfin, pour ceux qui recherchent un équipement plus spécifique, il est possible de se tourner vers des fabricants spécialisés de matériel agricole ou professionnel, qui offrent des modèles performants à destination aussi bien des jardiniers amateurs que des professionnels. N’oubliez pas également de vérifier les promotions ou les offres groupées qui incluent parfois des bouteilles de gaz ou des accessoires qui vous feront économiser sur le long terme.
Certains points de vente proposent également des options éco-responsables et des modèles certifiés pour une utilisation plus respectueuse de l’environnement. Vous pouvez opter pour une livraison à domicile ou un retrait en boutique selon votre confort. N’hésitez pas à consulter un comparateur en ligne pour trouver le meilleur rapport qualité-prix et vérifier la disponibilité en stock.
Le désherbage thermique est-il dangereux ?
Le désherbage thermique, peut présenter des dangers si son utilisation n’est pas maîtrisée. En effet, en raison de la flamme émise par l’appareil, il existe un risque de départ de feu, notamment dans des environnements secs, tels que durant les périodes estivales. Il est donc impératif de respecter certaines mesures de sécurité pour éviter tout accident : travailler sur une surface dégagée, loin de matières inflammables, et toujours avoir de l’eau à portée de main pour éteindre un éventuel foyer. De plus, une mauvaise manipulation peut également entraîner des brûlures corporelles. Le port d’équipement de protection, tels que des gants ignifugés et des lunettes de sécurité, est fortement conseillé. Enfin, il est à noter que l’utilisation du désherbeur thermique en milieu urbain ou en proximité de constructions sensibles (bois, chalets, haies) nécessite une vigilance accrue, car la propagation du feu peut être rapide et dangereuse. En somme, bien que le désherbage thermique constitue une solution intéressante pour l’entretien des espaces extérieurs, il est indispensable de respecter scrupuleusement les précautions d’usage pour s’assurer d’une utilisation sans risque.
Pensez à contrôler régulièrement l’appareil, notamment le tuyau et l’embout, pour prévenir toute fuite de gaz. Respecter la réglementation en vigueur et tenir l’équipement hors de portée des enfants sont des mesures essentielles pour une utilisation sécurisée.
Le désherbeur thermique est-il efficace ?
Le désherbeur thermique est-il réellement efficace ? À mon avis, la réponse dépend en grande partie de vos attentes et de l’usage que vous en faites. Tout d’abord, il faut savoir que l’efficacité du désherbage thermique réside dans sa capacité à détruire rapidement les parties aériennes des plantes en les exposant à une forte chaleur. Bien que ce procédé soit intéressant pour nettoyer rapidement une allée ou un trottoir, il présente quelques limites. En effet, si vous cherchez à éliminer des plantes avec un système racinaire profond, le désherbeur thermique n’est peut-être pas pour vous. Pour une élimination durable des adventices, il faut prévoir des passages répétés, notamment dans les 15 jours suivant le premier traitement. De plus, pour une véritable efficacité, il est préférable d’agir en début de saison, avant que les herbes ne prennent trop d’ampleur. En ce sens, le désherbeur thermique peut constituer une solution utile dans une gestion continue et régulière des mauvaises herbes, mais il ne constitue pas une solution miracle. La rapidité d’action est immédiate, mais la réapparition des herbes peut être fréquente, ce qui nécessite une utilisation intensive de l’outil. Toutefois, son impact environnemental est moindre comparé aux pesticides.
Le désherbage thermique, une méthode écologique pour désherber ?
Le désherbage thermique peut être considéré comme une solution plus respectueuse de l’environnement par rapport aux désherbants chimiques traditionnels, mais est-il véritablement écologique ? Tout d’abord, cette méthode fonctionne sans produits chimiques, ce qui limite la contamination des sols et des nappes phréatiques. C’est un avantage certain, particulièrement lorsque l’on cherche à préserver la biodiversité de son jardin.
Cependant, le désherbage thermique repose sur l’utilisation du gaz pour générer la chaleur nécessaire à la destruction des mauvaises herbes, ce qui pose question au regard de l’impact carbone de cette pratique. Malgré l’absence de produits toxiques, le recours aux combustibles fossiles n’est pas à ignorer. Un autre atout de cette technique est qu’elle permet un désherbage sélectif et mécanique, évitant ainsi de nuire aux plantes souhaitées. Néanmoins, son utilisation reste consommatrice d’énergie, et son efficacité peut décevoir à long terme, nécessitant des traitements réguliers. Si vous êtes attentifs à l’empreinte écologique de vos interventions au jardin, le désherbage thermique peut être une option intéressante, mais il faut la voir comme un compromis, plutôt qu’une solution entièrement « verte ». Avant de vous lancer, il peut être utile d’envisager d’autres alternatives, comme le paillage ou le désherbage manuel, qui ne nécessitent ni l’usage de gaz ni la répétition fréquente des passages.
En optant pour cette méthode, vous contribuez à la réduction de l’utilisation de pesticides et à la préservation du biotope de votre jardin. C’est une lutte plus propre contre les mauvaises herbes, favorisant un écosystème plus sain. C’est une démarche éco-friendly qui tend vers le zéro déchet.
Comment choisir son désherbeur thermique ?
Certains modèles fonctionnent au gaz, d’autres à l’électricité. Les modèles électriques sont souvent plus légers et écologiques, mais leur autonomie peut être limitée par la longueur du câble ou la durée de la batterie. Les désherbeurs à gaz offrent une plus grande portabilité et une autonomie généralement supérieure.
Ensuite, considérez la puissance de l’appareil. Une puissance élevée permettra une action plus rapide et efficace, notamment sur les mauvaises herbes résistantes. Vérifiez si la température est réglable pour adapter le niveau de chaleur en fonction des surfaces à traiter.
La sécurité est un autre aspect important. Assurez-vous que le modèle choisi dispose de fonctionnalités telles que l’allumage piezo pour une mise en route sécurisée, un système anti-incendie, et une conception ergonomique pour une prise en main confortable. Certains modèles sont pliables ou compacts, facilitant le rangement et le transport.
Il existe des modèles pour tous les prix, à vous de trouver un équilibre entre coût et qualité. N’hésitez pas à consulter les avis et retours d’expérience d’autres utilisateurs pour orienter votre choix.
Les alternatives au désherbage thermique
Si le désherbage thermique ne vous convient pas, d’autres solutions existent. Le désherbage manuel reste la méthode la plus écologique et permet un arrachage complet des plantes, y compris les racines. Le paillage est une autre technique efficace pour limiter la pousse des mauvaises herbes en privant les graines de lumière.
Les désherbeurs mécaniques, comme les binettes ou les sarcloirs, sont également des outils utiles pour éliminer les adventices de manière écologique. Enfin, il existe des désherbants naturels à base de vinaigre blanc ou de purin d’ortie qui peuvent être utilisés en respectant les dosages appropriés.
Mon expérience personnelle avec le désherbeur thermique
Après plusieurs mois d’utilisation, mon avis sur le désherbeur thermique s’est affiné. J’apprécie sa facilité d’utilisation et sa rapidité d’action sur les petites herbes. Cependant, son efficacité sur le long terme est limitée, surtout sur les plantes aux racines profondes. Je dois l’utiliser fréquemment pour maintenir mes allées propres, ce qui représente un certain investissement en temps et en énergie.
En termes d’impact environnemental, je suis conscient que l’utilisation de gaz n’est pas idéale. Toutefois, je préfère cette option aux désherbants chimiques. Je considère le désherbeur thermique comme un outil complémentaire dans l’entretien de mon jardin, en l’associant à d’autres méthodes plus durables.